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Valko09

La faune bruxelloise: batraciens et reptiles

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La faune bruxelloise: batraciens et reptiles

Bruxelles, malgré ses nombreux espaces verts, ne rime pas, dans l'esprit de la plupart de ses habitants, avec vie sauvage. Et pourtant, un certains nombres d'espèces peu connues du grand public y vivent et prospèrent encore, alors que de nombreuses espèces ont disparu de la capitale et des ses alentours, surtout depuis le XIXe siècle. Petit aperçu de la faune bruxelloise (liste non-exhaustive ne reprenant pas les insectes).

Les batraciens (ou amphibiens)

Six espèces indigènes de batraciens peuplent principalement encore la capitale de nos jours, ainsi que plusieurs espèces hybrides ou non indigènes introduites récemment. Salamandres, tritons, grenouilles et crapauds peuvent être croisés au détour d'un lac, d'une forêt ou d'un ruisseau.

La salamandre terrestre (salamandra terrestris) peuple ainsi quelques vallons de la forêt de Soignes. Animal essentiellement nocturne, sa faible densité la rend très discrète.

Le triton alpestre (triturus alpestris) est une espèce peu exigeante, et se reproduit donc dans des plans d'eau très variés : ornières forestières, étangs, mares de jardin... Ce batracien peut être rencontré dans la vallée de la Pede à Anderlecht, à Jette ou encore à Uccle et dans la forêt de Soignes.

Le triton vulgaire (ou ponctué, triturus vulgaris) se rencontre surtout dans des pièces d'eau en milieu ouvert telles des mares riches en plantes et suffisamment profondes.

Le triton palmé (ou helvétique, triturus helveticus) est l'espèce de triton la moins répandue à Bruxelles. Elle préfère les mares et étangs forestiers mais vit également dans les ornières moins riches en plantes. On la trouve surtout en forêt de Soignes ou à proximité, ainsi que dans le bois du Laerbeek.

Le crapaud commun (bufo bufo) passe l'hiver à l'abri avant de sortir au printemps pour se reproduire, donnant lieu à de véritables hécatombes sur les routes séparant bois et étangs. Se reproduisant surtout dans les étangs, si possibles grands et profonds, ce crapaud occupe des habitats terrestres très divers, commes les haies, jardins, bois, prairies etc. C'est, avec la grenouille rousse, le batracien le plus répandu en Région bruxelloise.

La grenouille rousse (rana temporaria) se reproduit de préférence dans des eaux peu profondes, ce qui contrarie parfois la reproduction lorsque les individus pondent dans des eaux trop temporaires.

"Grenouilles vertes"
L'on trouve également à Bruxelles le groupe des "grenouilles vertes", composé de plusieurs espèces différentes, dont l'une, la grenouille rieuse (rana ridibunda), n'existait pas chez nous à l'état naturel avant d'être introduite et de se reproduire en s'hybridant avec des espèces locales proches comme la grenouille de Lessona (rana lessonae)

D'autres espèces existaient à Bruxelles, mais ne s'y trouvent plus de nos jours : la grenouille rainette verte (Hyla arborea, disparue de Bruxelles vers 1970), le triton crêté (Triturus cristatus, vers 1990) et le crapaud accoucheur (Alytes obstetricans, disparu récemment, subsistent des populations introduites dans les jardins).


Les reptiles

Cela peut paraître incroyable, mais il y a bel et bien des reptiles à Bruxelles. Outre deux espèces de lézards, on y trouve également une espèce de couleuvre ainsi qu'une espèce de tortue (non indigène).

L'orvet (anguis fragilis) est un lézard serpentiforme au corps aplati, sans cou visible. Petite tête, petits yeux, entièrement couvert d'écailles, on risque cependant de le confondre avec un serpent, certains spécimens atteignant jusque 45cm de long. La plupart ne dépasse toutefois pas les 30cm. Rare et discret, ce lézard vit surtout dans les lisières forestières, les boisements clairs, les bords des chemins forestiers, les friches et les terrains vagues. Sa discrétion rend difficile l'évaluation de sa population, mais il est plus que probable que celle-ci évolue négativement.

Le lézard vivipare (lacerta vivipara) est, paradoxalement, ovovivipare dans nos régions. Espèce gravement menacée à Bruxelles, les plus chanceux pourront l'apercevoir dans les coupes à blanc (parcelles forestières dont tous les arbres ont été abattus), au bord des larges chemins forestiers, en lisière de la forêt de Soignes, ou encore aux abords de quelques voies ferrées et friches attenantes.

La couleuvre à collier (natrix natrix) est une espèce inoffensive sans venin, qui ne mord qu'exceptionnellement bien qu'elle puisse effrayer lorsqu'elle redresse l'avant de son corps pour menacer un intrus. (Il convient malgré tout de se méfier des serpents, certains individus exotiques échappés de captivité pouvant être rencontrés.) La couleuvre à collier avait disparu depuis longtemps en région bruxelloise mais y a été réintroduite par l'homme au nord-ouest de Bruxelles, dans les marais de Jette et dans le Laerbeek. S'il est impossible d'estimer sa population, l'on sait par contre qu'elle est capable de se reproduire à Bruxelles, des oeufs ayant été trouvés.

La tortue de Floride
Enfin, l'on trouve également une espèce non indigène de tortue par chez nous, la tortue à joues rouges (ou tortue de Floride, trachemys scripta). Si son importation dans l'Union européenne est désormais interdite, cette espèce a néanmoins été introduite par des particuliers qui, trouvant mignons les jeunes (végétariens), s'en débarrassaient une fois parvenus à l'âge adulte, puisque les adultes sont carnivores, agressifs et munis de becs capables d'infliger de vilaines blessures aux doigts de leurs propriétaires.

Représentant une menace pour la biodiversité, cette espèce vit dans des étangs artificiels ainsi que dans des sites semi-naturels au potentiel biologique important, comme le Rouge Cloître. Bien qu'aucune reproduction n'ait été observée chez nous, la longévité de ces reptiles permet de penser que, bien qu'il faille espérer que cette espèce s'éteigne d'elle-même, rien ne permet d'en être certain. D'autres espèces de tortues, terrestres, ont été sporadiquement signalées (« tortues de jardin » illégalement importées de leurs régions d'origine où elles sont menacées, comme dans le sud de l'Europe ou en Afrique du Nord).


Salamandre terrestre


Triton alpestre


Triton vulgaire


Triton palmé


Grenouille rousse


L'orvet


Lézard vivipare


Couleuvre à collier


Tortue à joues rouges

* Sources 7sur7.be

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Six espèces indigènes de batraciens peuplent principalement encore la capitale de nos jours, ainsi que plusieurs espèces hybrides ou non indigènes introduites récemment. Salamandres, tritons, grenouilles et crapauds peuvent être croisés au détour d'un lac, d'une forêt ou d'un ruisseau.

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[quote="Babydole123"]Six espèces indigènes de batraciens peuplent principalement encore la capitale de nos jours, ainsi que plusieurs espèces hybrides ou non indigènes introduites récemment. Salamandres, tritons, grenouilles et crapauds peuvent être croisés au détour d'un lac, d'une forêt ou d'un ruisseau.



Pourrais tu passer par une petite présentations stp avant de poster merci

Roger

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Vraiment bien!


Merci, c'est justement ce que je cherchais


Merci beaucoup



Je vois que tu ne s'ai pas tres bien lire tu te présente ou tu n'auras plus acces au forum

Roger

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