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Liasis olivaceus olivaceus

Messages recommandés

D’après:

Liasis olivaceus olivaceus ( Gray 1842)
Python olive

Texte original: Neil Sonnemann



Le python olive est un serpent très grand, avec un corps relativement fin et la tête légèrement distincte du corps. Il peut atteindre 4m50. Deux sous-espèces sont couramment reconnues. Liasis olivaceus olivaceus se rencontre au nord de l’australie dans la region de Kimberley, tout au nord du territoire du nord et à l’ouest de la peninsule de cap york et dans le sud du queensland. Le python olive de pilbara liasis olivaceux barronii est restreint au gorges et aux escarpements des regions de pilbara et de gascoyne en australie occidentale.Il se distingue de liasis olivaceus olivaceuscar il a moins de rangées d’écailles au milieu du corps ( 58 à 63 contre 61 à 72) plus d’écaille ventrales ( 374 à 411 contre 355 à 377), Smith (1981)



Le python olive à une coloration dorsale brillante sans patron particulier et de couleur olive ou marron-jaunâtre. Les lèvres et la gorge sont blanche ou crème avec une couleur ventrale similaire, cependant les sub-caudales sont légèrement plus foncées. Male et feelles possèdent de petits éperons cloacaux, ceux de la femelle sont particulièrement petits.

Le python olive est terrestre et généralement rencontré dans les environnements rocheux secs, où il se cache dans les crevasses profondes, les cavernes, les terriers abandonnés et dans le creux des arbres. Il est parfois observé se chauffant la journée près des cours d’eau mais est majoritairement nocturne, il traverse régulièrement les routes lors des soirées chaudes.

Leur proies sont des wallaby, des oiseaux et d’autre reptiles. Les juvéniles quant à eux se nourrisse majoritairement de lézard.

Les males se battent pendant la saison de reproduction en juin, juille et aout.
Environ 16 gros oeufs sont pondu en septembre-novembre. Les naissances ont lieu en janvier-fevrier.

Management captif:

Ce compte rendu présente les données de 12 pontes de liasis olivaceus olivaceus maintenus captifs dans le nord de victoria, australie entre 1989 et 1997.

Les pythons de cet élevage était originaire de la région de Kimberley en australie occidentale ou sont leur descendants. La femelle originaire de la region de kimberley ne c’est pas reproduit.

Etant de grande taille et terrestre ces pythons ont besoin de grandes installations. Les adultes sont logés au niveau du sol dans des structures en bois mesurant 2 m de long, 1 m de large et 1 m de haut. Les sub-adultes peuvent être élevés dans des enclos de 1 m de long, 80 cm de large et 60 cm de haut. Les juvéniles survivent dans de petits terrariums de 60 cm de long, 40 cm de large et 30 cm de haut pendant plusieurs mois, avant d’être trop à l’étroit.

Le substrat est constitué de roche écrasé blanche de 7 mm utilisé pour la construction de route.
Celui-ci est nettoyé dans une bétonnière pour éliminer particules et poussières puis séché.
Une profondeur de 75 mm est placé dans chaque enclos.

Plusieurs systèmes de chauffages ont été utilisés suivant les années, de spot chauffant avec un cable dans le substrat à des chauffages sous le sol. Tous les spécimens sont logés dans une pièce chauffer construite spécialement. Pendant la majeur partie de l’année les température de l’air dans la pièce sont aux alentours de 30°, avec des températures nocturnes descendant vers 20°, en hiver. Des chauffages supplémentaires pendant la journée sont utilisé par l’intermédiaire de spot et de cable chauffant. Pendant la journée les température du point chaud sont maintenue au dessus de 30°, avec une gamme de 30° à 40°.
La température la plus basse enregistré durant l’hiver fut de 17°. La température du substrat fut plus basse à cette occasion, la température de la roche écrasée étant de 12°-15°. Le chauffage pendant la journée à toujours été en route, mais les femelles opte parfois pour hiverner durant l’hiver se réchauffant uniquement après les accouplements, quand les oeufs se dévelloppe. Quelques uns des meilleurs résultats furent obtenus dans les terrariums les plus frais. Cependant il y à un risque inhérent à ces températures pour la santé des serpents, notamment des pneumonies.

La durée du temps de chauffage varie en fonction des saisons. D’un minimum de 8-9 heures en hiver jusqu’à 14 heures en été. Aucun chauffage n’est utilisé la nuit, la température des terrariums rejoignant la température ambiante de la pièce. Les pythons olive se réchauffe la journée et se lovent dans leur cachette la nuit pendant l’hiver pour conserver leur chaleur. Les températures sont cyclées pendant l’année pour provoquer les acccouplements des pythons. Au printemps et en été elles sont maintenues dans une gamme relativement étroite. Quand la saison des amours débute à l’automne, elles sont changées graduellement avec les plus basses en hiver, durant les mois de juin et juillet. Les hautes températures journalière sont accrues pour compenser la diminution des températures nocturnes et la diminution du temps d’éclairement.
Les fenêtres de la pièce fournissent une photopériode naturelle pour le nord de victoria, australie.

Les fournitures des enclos sont composées de gravier pour le substrat, d’un bol d’eau et d’une cachette construite en contreplaqué de taille adapté pour que le serpent se sente en sécurité.

Des branchages ont été inclues dans chaque enclos pendant un moment mais n’était pas utilisé souvent par les pythons et ont été finalement enlevées. DEs troncs creux ont été utilisés mais ce sont avérés non satisfaisant lorsqu’il fallait pour une raison où une autre examiner un spécimen, il devenait très difficile de l’en déloger sans occasionner des blessures aux écailles.
Les spécimens sont logés individuellement hormis pour la courte période des accouplement en hiver. Les loger individuellement facilite la distribution des repas et la maintenance. C’est une espèce assez placide, la plupart des sujets étant facile à saisir et à manipuler. Il y a aussi quelques serpents irritables et les plus gros peuvent être difficile à saisir et à maintenir. Le python olive tend à avoir un temperamment docile, ne mordant que s’il est particulièrement agité. Le comportement défensif consistant à s’élever passivement devant l’intrus, cependant il peuvent mordre pour se defendre, mais l’évite autant que faire ce peut. Les morsures dut à une réponse alimentaire excessive sont un problème différent et généralement douloureuses. Certains individus peuvent devenir comme fou lors des repas ils effectue une constriction sur tout ce qui les touche. La cause de ce comportement est inconnue. Nourrir ces serpents à intervalle régulier en opposition à des repas pris à horaire intermittent n’as pas corrigé le problème. L’éleveur doit être attentif aux spécimens ayant ce comportement et les manipuler en conséquence.
J’ai un python olive dépassant les 3 mètres qui m’as mordu, il s’est enroulé autour de mon bras puis de l’autre. Cela peut-être très difficile de l’enlever. Faire couler de l’eau froide sur son corps ou dans sa gueule peut lui faire relacher son emprise. Aucune blessure sérieuse n’en resultat, mais les morsures des gros spécimens peuvent vous rendre plus prudent pour le futur.

Les juvéniles ont habituellement un comportement défensif et sont mordeur, mais cela se calme une fois qu’ils se nourrissent régulièrement durant la première année.

Les adultes sont nourris de rats de laboratoire et de lapin sauvage. Les proies sont fraichement tuées ou décongelées. La nourriture est généralement présenté à la pince, ce qui permet l’attaque puis la constriction de la proie. Certains spécimens prennent la nourriture directement sur le sol du terrarium. Certains pythons olive peuvent être méticuleux dévellopant une préférence pour un type unique de proie et dédaignant les autres.
Dans la nature les proies sont constituées de 48% de mammifère, 26% de reptiles et 26% d’oiseaux ( Shine 1991). Quelques jeunes ont commencés à se nourrir d’oiseaux comme des étourneaux où des moineaux et refusait les rongeurs. L’astuce consistant à frotter les rongeurs sur des plumes à fonctionné un moment jusqu’à ce qu’ils refusent tous les rongeurs. Ces individus ont été élevés avec des oiseaux exclusivement, mais il est difficile d’obtenir suffisamment d’oiseaux et ceux-ci ne grandissaient pas aussi vite que ceux se nourrissant de mammifères. Il y a aussi à prendre en considération que les oiseaux peuvent transmettre des maladies.

Une autre astuce pour nourrir les gros spécimens qui avaient une préférence pour les souris, les rats où les oiseaux. Cela consiste à frotter la proie morte sur le front d’un gros lapin mort. A l’aide de ficelle de cuisine la patte arrière de la proie préféré du serpent est fixer à l’aide d’une aiguille sur la tête d’un lapin mort.

Présenté tel quel, le serpent voulant manger la patte de sa proie préférré finit par avaler aussi le lapin. Les spécimens difficiles peuvent aussi se voir présenter des rats attachés entre eux de manière à donner l’impression d’un repas plus consistant.

La fréquence des repas varie pendant l’année. Les serpents cessant de se nourrir pendant le mois d’avril et recommençant au printemps. Les femelles gravides refuse la nourriture jusqu’à la ponte. Les juvéniles se nourrissent tout l’année si ils sont maintenus au chaud. Les adultes sont nourris à volonté le printemps, l’été et l’automne jusqu’à ce qu’ils cessent de manger en hiver.
Les gros adultes consomment 6 à 8 rats adultes où un gros lapin par repas. Deux à trois repas sont suivies d’une mue. Les males adultes peuvent être nourris de 8 à 10 lapin pendant l’année. Les femelles reproductrices demandent des repas plus nombreux, environ 15 lapins par an. Les femelles non-reproductrices ont tendance à devenir très grosses et obèses, grossissant jusqu’à plus de 4 m pour 21 kg. La quantité de nourriture peut être réduit pour ce genre de cas.
Les femelles reproductrices sont souvent de tailles intermédiaires utilisant leurs ressources pour la production des oeufs plutot que pour la croissance. A la fin de l’été les femelles reproductrices ont refaient les réserves perdues durant la conception des oeufs. De l’huile de mutton-bird à été utilisé comme supplément sans ajouts d’autres vitamines où mineraux.

Sexage:

La détermination des sexes se fait par sondage la sonde s’enfonçant jusqu’à la 11-16 écailles sub-caudales chez les males contre 3 à 6 chez les femelles.
Les juvéniles sont difficles à sexer, à plusieurs occasions le sondage donna des résultats douteux, cela devient plus facile à mesure qu’ils grandissent après quelques mois.

Le sexe des adultes peut aussi être déterminer visuellement par la forme de la queue et la présence d’éperons plus gros chez les males.

Accouplements:

La saison des accouplements commence en mai et s’étend jusqu’à mi-juillet où l’activité diminue. Il à une fenêtre pendant laquelle il y a une opportunité ou les deux sexes sont assez vif pour s’accoupler. Les dates clefs que j’ai utlisés pour l’introduction sont le 30 mai, le 6 juin et les 21 et 22 ( solsctice d’hiver). La plupart des accouplements ayant engendrer des pontes ont eu lieu durant cette période.

Le male est toujours introduit dans le terrarium de la femelle, il la localise et la courtise sans délai. Si le couple est compatible les accouplements ont lieu durant les deux premiers jours suivant l’introduction du male. Souvent le male ne montre aucun intérêt ceci étant surement du au fait que la femelle n’est pas réceptive.

Le male peut être trop jeune, ou d’autres facteurs hors du controle de l’éleveur peuvent être en cause. Parfois les accouplements réussi ne sont pas suivis par la ponte de la femelle. Ce serpent est assez frustrant à cause de cela.

Les combats entre males ont été utilisés pour provoquer les accouplements dans le cas où le male serait désinteréssé, mais cela n’est pas essentiel. Les males les plus vieux peuvent s’accoupler sans avoir recours à un rival. Dans le cas ou ces combats sont nécessaire il faut surveiller avec attention car l’un où les deux males peut être bléssé voir tué.

Dès leur mise en commen les males se pousse l’un l’autre dans le terrarium et le male le plus gros où dominant commence à faire une constriction sur l’autre. Si ils ne sont pas séparés à ce stade il peut en résulter la mort d’un des individus. Cela peut être une opération délicate du faite de la taille et de l’agressivité de ceux-ci. Les combats entre males ne sont pas forcément nécessaire mais peuvent être une solution avec de grandes précautions si aucune autre solution n’a fonctionné.

Un male mesurant autour de 3 m et pesant 12 kg mourru d’un abscès dentaire après s’^tre battu avec un male de plus petit gabarit. Ce male a été maintenu en captivité pendant 15 ans ( Bob Whitey, pers. comm.)

Les deux sexes ont une mue de pré-saison après avoir jeûné un certain temps en automne. Ils sont présentés après cette mue.

Les males sont laissés avec les femelles pour environ une semaine, retiré une semaine ils sont à nouveau mis ensemble pour la même durée. Si les males sont présentés à plusieurs femelles cela peut devenir problématique du fait qu’il détectent la présence d’un concurrent. Ce qui peut engendrer un combat avec la femelle plutot que des accouplements.
Des blessures ont été faites à quelques femelles à cause de cela. Ce qui à engendrer des ecchymoses, des morsures et des griffures par les éperons des males. Un male qui fut retiré après s’être battue avec une femelle était tellement énervé qu’il se morda lui même la queue.

Si un couple est compatible il est préférable de les unir chaque année. Les résultats étant meilleurs que si l’on effectuait une rotation entre les différents males. Parfois une saison n’engendre pas de reproduction alors que d’autres années ont prodduits deux ou trois pontes. Ceci est peut-être due à des facteurs climatiques comme une année plus fraiche que les autres, cependant la raison à cela ne soit pas connue.

La majorité des accouplement ont eu lieu en juin et fin juillet la plupart des activités sexuelles ont stoppées. Les males sont retirés définitivement fin juillet.

L’accouplement est généralement nécessaire pour qu’une ponte soit effectuée Aucune ponte n’a été produite si la femelle n’as pas été mis en présence d’un male. Il semble que ce sont les accouplements qui déclenchent l’ovulation.

Le temps moyen entre le premier accouplement observé et la ponte est de 85 jours et le temps moyen depuis le dernier accouplement est de 81 jours. La ponte elle même à lieu à peu près trois mois après les accouplements observés.

La période de gestation est le temps entre l’ovulation et la ponte.

L’ovulation a été observé à de nombreuses occasions caractérisée par un gonflement massif de la moitié du corps. Cela apparait comme si la femelle avait consommé un gros repas mais en fait elle n’a rien n’ avalé. Une grosse bosse apparait sur la femelle pendant une période de un où deux jours puis se tasse , en même temps que les oeufs se répartisse plus uniformément le long de son corps. Lorsque cela est observé c’est un bon signe que la femelle va pondre. Parfois la femelle se love en position inverse dans la cachette ou sous le point chaud pendant que les oeufs se développent. Généralement elle refuse ses repas durant la gestation.

Les dates d’ovulations ont été enregistrées à seulement deux occasions. Le 15 juillet 1991 la femelle n°12 et le 12 et 18 juillet 1994 pour la femelle n°6. Ce qui donne des périodes de gestations de 52 jours et 51 jours respectivement.

Ponte:

La majorité des pontes ont eu lieu en septembre, cependant l’une d’entre elle fut déposé le 26 aout, une femelle à pondu en octobre et une en novembre. Le mois le plus représentatif est septembre avec 9 ponte sur 12 enregistrées ce mois là.

Parfois les femelles dévellope des follicules palpables mais ne pondent pas.
Les femelles effectuent une mue de pré-ponte environ 29 jours avant la déposition des oeufs, avec une gamme de 25 à 34 jours.

Quelques jour avant de pondre les femelles sont souvent très actives dans leur terrarium cherchant le meilleur endroit pour construire leur nid. Elles frottent souvent leur museau contre les parois pour s’échapper du confinement de leur enclos. Le dernier jour où juste avant la ponte elle deviennent très recluses, s’aventurant rarement hors de leur cachette.
La plupart des pontes ont été déposées durant la journée, en milieu de matinée ou d’après-midi. La raison à cela n’est pas connue, mais peu reflété une période plus chaude de la journée avec une activité plus vigoureuse, comme la ponte. Aucune précaution n’est prise pour la femelle et il semble qu’elle se contente de pondre dans une cachette sèche sans ajout de mousse de sphaigne ou de support similaire.

Les pontes de pythons olive est de la taille d’un ballon de football et les oeufs adhèrent entre eux et forment une grappe. Après que la femelle ait déposé ses oeufs, la ponte lui est soustrait et les oeufs séparés avant d’être incuber artificiellement. L’incubation maternelle n’as pas été tentée en raison des conditions trop sèches dans le terrarium et du fait que le femelle doit être nourris à nouveau le plus rapidement possible.
La femelle est laissé pendant une semaine puis le substrat est nettoyé pour éliminer toutes les traces odorantes de la ponte, le résultat est que la femelle accepte de nouveau de manger. Elles perdent beaucoup de poids durant les années où elles produisent des pontes. Si l’on souhaite les reproduire l’année suivante il faut les nourrir à volonté pendant le printemps, l’été et l’automne.
Les femelles sont reproduites pendant deux où trois années consécutives, puis elles manquent une saison.
Ce qui peut être leur rythme biologique naturel de reproduction.

Incubation:

L’incubation artificielle a été utilisé pour toutes les pontes en utilisant les techniques standard pour l’incubation des oeufs de pythons. Les températures d’incubation sont de 30°, +/-2°.
Le ratio d’eau et de vermiculite est un mélange au point de 1/1.
Des boites en plastiques ont été utilisé pour l’incubation, chacune d’elle contenant trois ou quatre oeufs, à moitié entérrés dans la vermiculite.

Les oeufs sont séparés immédiatement après la ponte et avant qu’ils n’adhèrent entre eux. Les oeufs de liasis olivaceus olivaceus d’une bonne épaisseur et les séparés peut être facilement réalisé quelques heures après la ponte. La plupart des oeufs sont d’un blanc purs et sont mirés avec une petite lampe de poche pour voir s’ils contiennent de petits vaisseaux sanguins; indication qu’ils sont fertiles. Tous les oeufs qui semblent bons sont bien évidemment incubés à part de ceux qui ont une apparence petite et jaune, en forme de limace, «slugs» en anglais et donc infertiles.
Il y a une tendance à ce que certaines pontes qui semblait fertiles montrent une calcification insuffisante.
Parfois des taches claires de la taille d’une pièce de 50 centimes environ sont apparentes sur les oeufs.
Celles-ci ressemblent à la textures du papier filigrané mais ne semblent pas affecter la viabilité des oeufs.
Durant l’incubation ces taches ont parfois disparues et se sont re-calcifiées. Les autres oeufs pondus avaient une large palette de coloration jaune , ressemblant à la coquille d’un oeuf non fécond. La taille de ces colorations varient sur un tiers de l’oeuf ( la plupart de ceux-ci étaient viables et ont éclos), jusque la moitié de la coquille ( une paire de ceux-là ont eclos), les oeufs dont la coloration jaune se situait sur la moitié de la coquille n’ont pas éclos.
Cette partie jaune des coquilles pouvait devenir dure pendant l’incubation il était alors difficile de les ouvrir avec un couteau ou un ciseaux, ils avaient l’aspect de cuir ancien. L’endroit ou se situait les taches jaune pouvait devenir claire et translucide avant de durcir.
En réalité, c’est une partie de l’oeuf morte et qui n’engendrait pas d’échange gazeux.

Quelques nouveaux-nés provenant de ces oeufs imparfaits ont vu le jour, ceux-ci était plus petit que les autres.
Quelques oeufs avaient la forme de poire après la ponte, ils eclorent normalement. Ils est toujours judicieux d’incuber les oeufs même si ils n’ont pas l’air fécond. Parfois cela vous reservera de bonnes surprises au pire vous pourrez toujours les enlever si ils meurrent prématurément. Quelques oeufs non fertile sont à moitié calcifié dont sont « slugs». Ceux-la se décompose rapidement durant l’incubation.
Certain meurent durant l’incubation sans raisons apparentes, d’autre nouveaux-nés sont mort après s’être empêtrés avec leur cordon ombilical.

Le processus d’éclosion peut prendre plus d’une semaine entre le moment où le premier oeuf est fendu jusqu’à ce que le dernier serpenteau sorte de son oeuf. Les jeunes serpents attendent souvent un jour ou deux dans leur oeuf, entre le moment ou ils ont sortit la tête de la coquille et le moment ou ils en émergent.
Quand le premier oeuf a été fendu, tous les autres sont ouvert en incisant à l’aide de sciseaux à ongles incurvés. Ce qui permet de s’assurer que le serpent peut respirer et n’est pas coincer pour une raison ou une autre. Avec cette méthode un bon ratio de naissances a été obtenu des oeufs fertiles. La plupart des jeunes émergent de leur coquille sans assistances, cependant ceux trop faible ou ceux ayant une malformation doivent être assisté manuellement.
Parfois le serpent doit être aidé pour se séparer du jaune de son oeuf si celui-ci n’a pas été absorbé après deux ou trois jour en le «pippant». Ces jeunes peuvent être plus petit et plus faible que ceux du reste de la ponte. Cependant avec une nourriture adéquat il rattraperons bientôt leur retard. Il arrive que des serpenteaux soit victimes de malformations.



NOUVEAU-NES:

Dès la naissance, tous les bébés sont retirés de la boite d’incubation et placés dans des boites d’élevages individuelles en plastiques.
Du gravier pour aquarium d’une granulométrie de 3mm est utilisé comme substrat et changé dès que nécessaire.
Une petite soucoupe en émail remplie d’eau et une écorce d’eucalyptus retourné servant de cachette sont ajoutés dans chaque boîtes. Ces enclos conviennent aux pythons olives pour une courte période, car ils grandissent rapidement. A ce moment là ils requièrent des terrariums de tailles adaptées.

Les jeunes mue environ deux semaines après la naissance et certain sont difficiles à démarrer. Tous les petits ont mangé volontairement et le recours au force ou à l’assist-feeding n’a pas été nécessaire.
Des cannetons ont été utilisés pendant plusieurs années, car il y avait un élevage ou s’approvisionner à proximité. Ceux-ci était aisément acceptés et les jeunes pythons étaient convertit au rats en frottant ceux-ci sur des canetons vivant.
Lorsqu’il ne fut plus possible de s’approvisionner en canetons , les serpents qui refusaient les rats se voyaient proposer dans un premier temps des moineaux des étourneaux ou des pinsons pour qu’ils se nourrissent d’eux-mêmes. Ils sont alors convertit au rats en frottant ceux-ci sur des plumes d’oiseaux ou en plaçant préalablement le rongeur dans un nid d’oiseaux conserver au congélateur à cet effet.
Les spécimens qui refusent les proies mortes acceptent générallement les pinsons vivants déposés dans leur terrarium ( Brian Barnett, pers, comm,).
Ainsi la majorité acceptent les rongeurs morts à 6 ou 8 mois.

Il existe quelques variations entre les jeunes au niveau comportemental.
Certain sont calmes voir placide tandis que d’autre se défendent et sont nerveux par nature. Certains ont changés en grandissant se calmant avec l’age ou au contraire en devenant plus nerveux.
La plupart se calme durant la manipulation, attention cependant à ne pas laisser une certaine routine s’installer.

Les donnés de croissance n’ont pas été notées régulièrement.
Les bébés mesurent environ 660mm de longueur à la naissance et grossissent rapidement en les nourrissant de canetons ou de rats sevrés. Les males adultes mesure 176cm et les femelles 190cm ( Shine 1991)

En captivité, liasis olivaceus olivaceus atteint la maturité sexuelle en 3-4 ans, cependant la majorité des reproductions ont été obtenues avec des spécimens agés de 8-12 ans ( Bob Withey, pers. comm.)
La femelle ayant été reproduite le plus tôt avait environ 5 ans. Cependant un jeune couple né en novembre 1991 c’est reproduit pour la première fois en septembre 1994 à l’age de trois et dix mois. Ce fut le cas le plus précoce observé.
Les femelles sont relativement grosse et mesurent de 2m à 2m50.
Les males sont reproduit dès l’age de 4 ans, cependant les meilleurs résultats sont obtenue avec des sujets bien plus agés.

Conclusion:

Un grand nombre de problèmes de santé ont été répertorié chez cette espèce.
Pendant le temps où j’élevais plus de 50 spécimens de tout en age en captivité, l’élevage était constitué d’environ 12 adultes, de sub-adultes et de juvéniles en attendant leur vente.
Un bref résumé des maladies ayant causé des pertes au sein de l’élevage est le suivant:

OP14: Congestion respiratoire. Abondantes bacteries (proteus rettgerie) présente dans l’abcès buccale. Résistant à 15 antibiotique et sensible à la Gentamycine. La peau est d’apparence tacheté avec des marques blanches avant la mue, également un oeil infecté.
La mue est incomplète les dents sont tombés; décès

OP13: Régurgitation, fèces teintés de sang. Infection par des protozaires flagellés traité aux Flagyl, mort plus tard d’un cancer. A l’autopsie multiple métastase aux péritoneum et sur les boyaux

OP3: constipation, opération du vétérinaire, extraction des fèces et administration d’antibiotiques. Prélèvement cloacal positif pour la salmonelle, décès

OPU: Régurgitation 1 jour ou plus après le repas, déjection verte et teinté de sang. Infection intestinale. Salmonelle négative. conduit sale et diarrhée. Terramycin par voie orale, décès

OP19: Anorexie tablette de Flagyl et injection d’antibiotique Baytril. Infection intestinal, positif aux salmonelles, déshydratation, décès

OP16: Infection respiratoire et de la peau. Peau à l’apparence tacheté avec des points blanc. Mue incomplète. Culture fongique d’aspergillosis positive sur les poumons à l’autopsie. Peut-être une connaissances ou une complication dû aux traitement antibiotique.

OP18: Anorexie, fèces verte. Admission de Flagyl et de Baytril en injections. Infection intestinale. Positif pour les salmonelles. Pas d’affection fongique ou de cryptosporidia trouvé.

OP20: Infection respiratoire, décès. Oedème des poumons, boyaux normaux négatif pour cryptosporidia et coccidia, non testé pour les salmonelles.

OP4: Lésions de la peau de couleurs sombres, injection de Baytril ( puis éclaircissement). Problème de mue 1 an après. Problèmes respiratoires, respiration encombré et audible développe des lésions répandues de la peau sur la tête et le corps, décès

OP12: Infection bactérienne et gangrene du conduit respiratoire, décès

OP7: régurgitation plusieurs jours après les repas se laisse déperrir. Quarantaine et Flagyl injecté avec un tube dans l’estomac, sauvé

Une variété de maladie ont causé la mort des serpents de l’élevage, le plus souvent des infections aux salmonelles.
Il est suspecté que l’origine provient de la colonie de rongeur, même si les tests sur les dejections des rongeurs ce sont avérés négatifs.
Ces bactéries sont fréquentes dans l’environnement et cause des problèmes lorsqu’elle sont présentent en grand nombre. Elles sont souvent associées à la volaille, pourtant la plupart des pythons ayant succombé à ces affections n’étaient pas nourris avec des oiseaux.
Les parasites internes étaient aussi fréquent les premières années, notamment les nématodes ( vers rond) et les cestodes ( vers plats). Ces infections étaient traitées avec du Panacur ( Fenbendazole) pour les nématodes et des tablettes pour chien de Drontal pour les verts plats. Les verts plats furent rapidement sous controle, cependant les nématodes étaient récurrent et plusieurs doses de Panacur durant l’année voir plus étaient requise pour un controle complet. Ces médicaments étaient injecté dans la nourriture et distribués aux adultes.
Les dosages étant administrés en suivant les recommandations du livre: « Understanding reptiles parasites»,1993. Les juvéniles n’étaient pas traités pour les parasites car considéré comme en étant dépourvus.

Un cas inquiétant d’aberration génétique apparu sur trois pontes.
Un couple vendu à Gavin et Jayne Royle en 1991 ont produient une ponte de 13 oeufs en septembre 1995; neuf furent tout à fait sain et 4 avaient des hernies ombilicales.
Cela affectait la région du nombril et engendrait une difformité de la colonne vertébrale.
Trois furent euthanasié, le dernier fut emmené chez le vétérinaire pour tenter de réparer la hernie, ce fut infructueux et il mourru peu après.
Ce même couple produisit une autre ponte de 16 oeufs l’année suivante, 5 naquirent sain et sauf, les 11 autres sont mort à terme et dans l’oeuf ou sont nés avec la même malformation que l’année précédente.
Il fut présumé que les malformations étaient le résultat de facteur environnemental comme la taille des terrariums ou la température d’incubation.
Il devient clair que ces aberrations étaient d’origine génétique et était dû au male. En effet il fut présenté puis reproduit avec la femelle n°12 qui n’avait jamais engnedré de jeunes malformés.
La ponte produite ainsi comportait 15 oeufs fertiles dont 10 normaux et 4 nés avec une hernie ombilicale, plus un mort à terme avec une importante malformation de colonne vertébrale.
Le male décéda en 1997, (juste après la période d’accouplement), d’une cause indertéminée.

Franck et Kate Slavens sur leur site internet indique un record de 11 ans et 3 mois de longévité chez un male python olive rapporté par Chris Banks du zoo de Melbourne.
Moran (1988) indique une longévité de 12 ans pour python olivaceus olivaceus.
La femelle n°12 était la plus vieille au sein de l’élevage acquise adulte en décembre 1988 et morte en juillet 2000, ayant vécu en captivité 11 ans et 8 mois.
La femelle n°7 provenait d’une naissance de l’élevage en 1987, fut vendu en 1998 à l’age de 11 ans.
Le male n°3 à vécu 11 ans en captivité étant né en 1986 dans l’élevage et mort en 1997.
La femelle n°4 est né en 1986 et à vécu 12 ans jusqu’en 1998.

Les résultats de l’élevage entre 1989 et 1997 sont présenté dans les tableau 1 à 9.

Dans le tableau 1:
Une moyenne de 16 oeufs avec une variablité de 11 à 22 oeufs.
Shine (1991) note un nombre d’oeufs moyen par ponte de 16.
Barker & Barker (1994) rapporte une moyenne de 19,8 oeufs par ponte avec 6 pontes de 14 à 31 oeufs.
Moran (1988) note une moyenne de 17,2 oeufs pour 5 pontes.
Christian ( 1978) répertorie une ponte de 11 oeufs provenant d’une femelle sauvage.
Roy Pails ( pers, comm,) répertorie une ponte de 25 oeufs dont 23 ont éclos.
Le nombre moyen d’oeufs fertiles ayant éclos sur la totalité des pontes est de 87,5%
Toutes les pontes avaient un pourcentage d’oeufs fertiles, cependant Roy Pails répertorie une femelle ayant effectuée une ponte non fécondée.
Le pourcentage d’oeufs fécondés ayant éclos fut en moyenne de 86% avec gamme de 58 à 100%.

Dans le tableau 2:

Le temps moyen d’incubation fut de 80 jours, la plus courte période étant de 74 jours et la plus longue de 88 jours. Ceci à une température de 30° +/-2°.
Ce qui est considéré comme étant plus long que pour la plupart des autres espèces de python.
Ross et Marzec (1990) liste cette espèce parmis celle ayant une incubation longue, ce qui est significatif puisque une moyenne de 56 à 65 jours pour les autres pythons est habituel.
Un temps d’incubation moyen de 79,2 jours est noté par Greer (1997).
La période entre le premier accouplement observer et la ponte est en moyenne de 85 jours et celle entre le dernier accouplement et la ponte de 81 jours.
Les femelles muent environ 1 mois avant la ponte.
La période entre la mue de pré-ponte et la ponte fut en moyenne de 29 jours ( 25 à 33 jours).

La plupart des accouplement ont été enregistré en juin (57%), 37% en juillet et seulement 6% en mai.
75% des pontes ont eu lieu en septembre.
Les naissances ont eu lieu majoritairement en novembre et en décembre, avec une répertorié à la fin janvier 1991.

Dans le tableau 5:

Le poids moyen des oeufs féconds est de 106 g sur un total de 167 oeufs.
Ce qui est plus léger que ce que donne Barker & Barker ( 1994): 122,5 g pour 81 oeufs.
Le plus lourd pesait 140 g.
La longueur moyenne est de 75,1mm et la longueur de 50,8mm.

L’effort de reproduction est calculé en pesant la ponte et la femelle après celle-ci. ce qui donne le poids relatif de la ponte exprimé en pourcentage du poids de la femelle.
L’effort moyen de reproduction fut de 40% et déterminé dans le tableau 6.
Ce qui signifie que le poids de la ponte représente 40% de celui de la femelle.
Le maximum de ressource produit à la production des oeufs représentait 44% du poids de la femelle.
L’effort de reproduction varie de 37 à 44% sur 3 pontes mesurées.
Hawkes et M. O’Brien ont mesuré un poids relatif de ponte ou effort de reproduction de 46% ( Barker & Barker 1994).

Les oeufs de deux pontes ont été pesés à intervalle pendant l’incubation. Le poids moyen perdu pour un oeuf de la ponte n°11 fut de 9 g et de 7 g pour la ponte n°12. Cependant certains avaient gagné 1 g.

A la naissance, les bébés pèse de 57 à 60% du poids de l’oeuf fraîchement pondu.
Le poids des jeunes issus de 3 pontes fut en moyenne de 70g, 64g et 67g.
Un poids moyen de 67 g pour 35 naissances ce qui est inférieur à ce que note Barker & Barker ( 1994), 71,2 g pour 45 naissances.

La longueur moyenne de 7 bébés issue de la ponte n°1 est de 660mm comparé aux 687mm ( 45 bébés), cité par Greer ( 1997).


L’élevage du python olive n’est pas aisé en captivité.
Quelques femelles ont été reproduient lors de cette étude. Cependant il y eu de nombreux spécimens ne montrant aucun intérêt à se reproduire.
La raison à cela est inconnu, peut-être que les paramêtres de maintenance n’était pas correct pour initier les copulations.
Beaucoup reste à faire concernant la reproduction et l’élevage de python olive , en particulier la sous-espèces liasis olivaceus baronni pour laquelle aucune donné n’est actuellement disponible.

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